Une cliente, victime d’un accident en juin 2023 alors qu’elle était chez elle à Bastia, a initialement vu sa demande d’indemnisation rejetée par son assureur dans le cadre de sa garantie “accident de la vie”. Sogessur estimait que ses blessures n’étaient pas suffisamment graves pour justifier une prise en charge. Ce refus a cependant été contesté, et après de nombreux échanges, la cliente a finalement obtenu une indemnisation.
Un refus d’indemnisation et la nécessité de persévérer
Après l’accident, l’assureur a rapidement écarté la demande d’indemnisation, en se basant sur une évaluation qu’il jugeait insuffisante. Cependant, l’évaluation médicale réalisée par un expert, démontrant que les séquelles dépassaient les 5% de déficit fonctionnel permanent (DFP), a ouvert la voie à une révision du dossier.
Dès octobre 2023, un premier courrier a été envoyé à l’assureur pour lui demander de reconsidérer sa décision. Malheureusement, ce courrier est resté sans réponse pendant plusieurs mois, forçant à de nouvelles relances. Ce type de situation montre bien que la persévérance est clé pour obtenir une reconnaissance des préjudices subis.
Un suivi rigoureux et des experts médicaux mobilisés
Après plusieurs relances, une expertise médicale conjointe a été organisée en avril 2024. Grâce à l’accompagnement d’un médecin conseil lors de cette expertise, les souffrances endurées, le préjudice esthétique, ainsi que le déficit fonctionnel permanent ont été correctement évalués, ce qui a permis de renforcer le dossier face à l’assureur.
En juillet 2024, l’assureur a proposé une première offre d’indemnisation. Toutefois, cette offre était en deçà des attentes, et après des échanges supplémentaires, une nouvelle proposition a été soumise pour mieux refléter les préjudices réels.
Une indemnisation obtenue grâce à la ténacité
Malgré une première proposition d’indemnisation faible, les relances répétées ont permis d’obtenir une réévaluation de l’offre par l’assureur. Finalement, la cliente a pu obtenir plus de 10 000 euros d’indemnisation, un montant bien supérieur à ce qui avait été envisagé initialement.
Conclusion
Ce dossier montre qu’il ne faut pas se laisser décourager par un refus initial d’indemnisation. Grâce à un suivi méthodique et à des experts médicaux mobilisés, il est souvent possible de faire réévaluer la situation par les assureurs et d’obtenir réparation. La persévérance et un accompagnement adapté font toute la différence.